lundi 31 mai 2010

[Revue Ciné] Infectés: attrapez le virus, vous aussi...

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Cela faisait déjà quelques semaines que je guettais l'arrivée d'Infectés. Je ne pensais pas que cette petite merveille sortira avant juin, quelle ne fut pas ma surprise donc, lorsque je le vis programmer au cinéma Orient Express des Halles! Ce minuscule cinéma programme normalement des films déjà “vieux” de plusieurs semaines. Se pourrait-il qu'Infectés soit trop mauvais pour passer dans le grand cinéma Cité les Halles?

Et bien, de mon point de vue, non. J'adore les histoires de maladie, de virus et d'épidémie. (D'ailleurs, The Crazies sort le 9 juin, et soyez sûre que je le verrai dès sa semaine de sortie!) Avec , j'ai été servie. Tout de suite, les réalisateurs (Alex et David Pastor) nous mettent dans l'ambiance d'une Terre vidée de ses occupants. Les personnages s'amusent, se taquinent, rien ne laisse penser qu'un virus a décimé les habitants… Mais ne vous inquiétez pas, cette douce atmosphère de vacances ne durera pas longtemps.

Evidemment, pas de grosses nouveautés dans ce film qui reprend les critères du virus meurtrier à la perfection: des gens apeurés qui fuient leurs semblables, un virus avec des symptômes bien dégueu (et une mort encore pire), un eldorado à atteindre, et toujours la peur d'être… infecté.

Les adeptes du genre adoreront, quant aux autres: allez-y, vous ne serez pas déçus! Il ne faut surtout pas voir ce film comme un enième film d'horreur, mais plutôt comme un documentaire. Alex Pastor le dit lui-même: “Le sujet principal n’est pas tant la catastrophe que l’impact qu’elle a sur les gens et la manière dont ils se comportent dans des situations extrêmes.”

La petite anecdote: Les réalisateurs ont eu l'idée du film lors de l'arrivée de la grippe aviaire!!

(Quand on sort de la salle, on aurait presque envie de sortir un mouchoir pour le mettre sur sa bouche!)


mardi 11 mai 2010

Critique Livre: "Un monde sans fin" de Ken Follett


Ken Follett est un de ses auteurs que j'adore. Des romans bien épais (histoire que ça dure un peu plus de 3 jours!), des époques diverses, des personnages attachants, des intrigues et de l'amour, et surtout, des recherches précises pour un maximum de réalité dans la fiction.

Après son succès mondial en 1990 avec "Les piliers de la terre", l'écrivain de génie n'a cessé de publier ses histoires, passant du XIIème siècle au XXème avec aisance. Mais évidemment, et pour notre plus grand plaisir, il a voulu renouer avec l'ère du Moyen-Age, dans son tout dernier roman: "Un monde sans fin". Prenant place deux siècles après "Les piliers de la terre", ce roman démarre en 1327, quand 4 enfants sont témoins d'une poursuite mortelle dans les bois. Après cette aventure, leurs destins seront liés à jamais.

Ken Follett nous propose donc de voyager au coeur de l'Angleterre de l'époque, avec quelques escapades en France, et même en Italie! Il reprend les mêmes recettes que pour son précédent succès: des personnages complexes et attachants, des histoires d'amour bouleversantes, mais aussi des moments d'horreur et de violence. Le petit plus qui rend accro: l'auteur a fait de longues recherches sur les avancées techniques et médicales de l'époque. On en apprend donc énormément sur l'architecture (grâce à Merthin), la médecine et les remèdes bidons du XIVème siècle (grâce à Caris) et sur l'agriculture (grâce à Gwenda).

Ses précisions, très détaillées, pourront peut-être lasser quelques uns d'entre vous. D'ailleurs, inutile de vous lancer dans la lecture de ce livre si les pavés vous rebutent. "Les piliers de la terre" pesait son poids, et bien pour "Un monde sans fin", c'est pire! (Et c'est ce que j'aime).

Si vous avez lu "Les piliers de la terre" et que vous avez aimé, filez acheter son petit frère. Vous ne le regretterez pas. Quant à ceux qui n'ont pas lu le chef d'oeuvre de 1990, vous pourrez quand même plonger avec délice dans "Un monde sans fin": les deux histoires peuvent se lire séparément.

Rapport qualité-prix, vous ne trouverez pas mieux!