mercredi 30 juin 2010

Paul, le poulpe... vous aide à parier pour la Coupe du Monde!


Maintenant qu'il est possible de parier en ligne sur du sport, les fenêtres de pub envahissent nos écrans. Parier plus facilement, d'accord, mais comment parier? Au pif? En suivant les cotes?

Non non, en Allemagne on a une meilleure technique: écouter le poulpe. Ce génie des paris occupe l'aquarium d'Obenhauser et ne s'est pratiquement jamais trompé sur l'issue des matchs de Coupe du Monde. Il avait prédit les 3 victoires contre le Ghana, l'Australie et l'Angleterre, et avait même compris avant tout le monde que malgré son statut de favorite contre la Serbie, l'Allemagne allait connaître un coup de mou et perdre.

Pour interroger le grand oracle qu'est le poulpe, on place devant lui deux boîtes en plastique, ornées des drapeaux des deux adversaires, et contenant de la nourriture. La boîte vers laquelle Paul se dirige en premier désigne le futur vainqueur.

Le prochain match de l'Allemagne se déroulera le 3 juillet face à l'Argentine. Et qu'en pense Paul? Le poulpe a décidé de se la jouer hésitant, puisque c'est au bout de quarante-cinq minutes qu'il s'est enfin dirigé vers la boîte de l'Allemagne. Un match difficile qui se jouera aux tirs au but? Peut-être...

En tout cas, si le poulpe s'est trompé sur ce dernier match et que l'Allemagne perd, espérons qu'il ne finira pas en brochettes.

vendredi 25 juin 2010

Coca-Cola pétille d'idées pubs...

Comment faire pour raviver l'intérêt du public quand on est une boisson pétillante déjà ultra connue? En jouant la carte de la modernité et du buzz.



Ces derniers temps, Coca-Cola a enchaîné les coups médiatiques en nous offrant à chaque fois une belle preuve de sa créativité et de son appartenance au 21ème siècle. Car la marque de soda s'appuie énormément sur les nouvelles technologies (un simple panneau publicitaire métamorphosé grâce aux effets optiques) pour que la publibité s'adresse personnellement à chaque passant.

L'expérience du panneau publicitaire à effets d'optique prend place dans le métro de Sao Paulo... Coca-Cola n'est pas la première marque à avoir tenté d'utiliser la 3D ou les hologrammes pour créer le buzz (Bouygues Telecom s'y est déjà essayé), pourtant c'est bien SON dispositif qui ne laisse pas indifférent. L'idée? Permettre aux passants de "suivre la pub" en marchant puisqu'ils observent une ola de supporters qui évolue avec leur avancée.


La deuxième expérience est encore plus interactive puisqu'elle s'adresse directement aux acheteurs du produit. Pour prouver que son Coca Zero a le même goût que le Coca classique, la marque a piégé quelques personnes qui allaient au cinéma. Là encore l'idée est innovante: les espagnols achètent leur Coca classique au stand du cinéma, puis s'installent dans la salle noire pour regarder les bandes annonces. Et c'est là que la magie opère! Une publicité apparaît sur l'écran, et l'homme qui a vendu les cocas expliquent qu'en fait, dans les gobelets de Coca classique se cache un gobelet de son petit frère le Coca Zero... Effet garanti dans la salle quand tout le monde ouvre sa boisson! Pas d'inquiétude pour ceux qui voulaient absolument leur Coca-Cola pur sucre: un Coca de votre choix vous est offert à la sortie...


Chapeau bas à Coca-Cola qui a su faire preuve d'inventivité pour raviver l'intérêt face à sa boisson devenue quelque peu passe-partout. A quand les mêmes installations en France?

mardi 22 juin 2010

Karl Lagerfeld relooke "Libération"


Savoir se renouveler, c'est peut-être ça le secret de survie des grands quotidiens. Régulièrement, ils invitent des stars à devenir rédacteur en chef d'un jour de leurs publications. Une manière de voir l'actualité sous le regard de ces "peoples".

Aujourd'hui, c'est Karl Lagerfeld qui est le grand invité de "Libération". Le créateur revient sur les sujets chauds du moment (L'affaire Liliane Bettencourt, le désastre des Bleus, la situation en Afghanistant...) tout en les illsutrant de ses croquis.

Le quotidien l'a également interviewé pour l'occasion. Dans un grand entretien, Karl Lagerfeld revient sur son enfance, ses débuts dans la mode, et parle de son rapport à l'actualité: "Je déteste ne pas être informé. Le monde pourrait s'écrouler, je lirai quand même les journaux. [...] J'aime le contact du papier journal. Quelle horreur d'utiliser un objet électronique!"


Ne manquez pas ce numéro collector, dirigé par une figure mythique de la mode.

jeudi 17 juin 2010

Outox, la boisson "anti-gueule de bois" = danger?


Fini les remèdes de grands-mère contre la gueule de bois, demain sort dans le commerce une toute nouvelle boisson "anti-gueule de bois". Le produit miracle s'appelle "Outox" et promet «d’accélerer de façon importante la chute du taux d’alcool dans le sang et de retrouver rapidement un état normal».

Evidemment, avant même sa sortie, ce produit ne fait pas l'unanimité. Si l’on est sûr de pouvoir minimiser les effets de l’alcool, pourquoi continuer à se priver ? Les conducteurs pourraient boire plus que de raison et prendre la route avec une fausse sensation de sécurité. C’est en tout cas ce que craignent les spécialistes de la prévention routière.


Et puis qu’elles sont les preuves de ce "miracle" ? Outox attend vendredi pour publier les résultats de ses tests, mais pour certains experts, la mixture n’a rien de miraculeux. En 2006, "Security Feel Better" avait déjà tenté l’expérience avec sa propre boisson. Pour le PDG du groupe, Outox n’est pas une nouveauté : "Comme nous, ils ont mis du fructose et du jus de citron, lesquels favorisent la digestion, mais ils ont ajouté pas mal d’éléments chimiques, de l’acide citrique ou de l’acide malique. Tout ça n’est pas très naturel"


Security Feel Better avait été interdit quelques mois avant de modifier son message publicitaire et insister sur la partie "anti-gueule de bois".


Pour vous faire votre propre opinion sur le produit, rendez-vous demain en grandes surfaces où la boisson gazeuse orange flashy sera vendue 3,99€. Mais n’oubliez pas que le meilleur remède contre la gueule de bois, c’est encore la modération


mercredi 16 juin 2010

[Revue Ciné] L'Agence tous risques: un pari risqué.


Hannibal, Futé, Looping et Barracuda sont de retour, mais sur grand écran cette fois. La génération précédente saura évidemment de quelle série je parle et pour les plus jeunes : il s’agit des personnages de l’Agence tous risques, une série de 5 saisons qui fut diffusée entre 83 et 87. (On la retrouve en ce moment sur TMC).


Comment passer de la célèbre série à un film de deux heures ? Est-ce que le résultat est à la hauteur ? N’ayant pas beaucoup suivi la série originale, j’ai préféré être accompagnée de ma mère pour analyser l’adaptation.


Objectivement, et en oubliant que c’est un remake, L’Agence tous risques reste un film d’action valable. Des courses poursuites, des explosions, des évasions et des effets spéciaux : rien ne manque pour ravir les mecs en manque de testostérone. Les filles ne sont pas en reste non plus grâce au choix des acteurs. Les yeux de Bradley Cooper sauront mettre tout le monde d’accord tandis que les adeptes de l’homme d’âge mûr se rueront sur Liam Neeson.


Et l’intrigue dans tout ça ? Soyons honnêtes, ce n’est pas toujours très clair. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Une chose est sûre, il ne faut pas en perdre une miette au risque de se retrouver largué au bout de deux minutes. Tout va très vite, les renversements de situation sont légion,s et mine de rien les scénaristes se sont creusés le ciboulot.


En parlant de scénario, on aurait aimé mieux saisir certains dialogues. Les répliques sont souvent bien pensées et la pointe d’humour (merci Looping) est très agréable…jusqu’à ce qu’on n’entende plus rien à cause d’un moteur d’hélicoptère ou d’une explosion. Oui parce que les explosions ça va bien deux minutes, mais à trop vouloir en faire, on se décrédibilise. Impossible de spoiler maintenant, alors que le film ne sort officiellement qu'aujourd'hui, mais certaines scènes semblent trop irréalistes. Hollywood veut nous faire rêver… Les plus naïfs goberont le tout.


Et enfin… Est-ce que cela respecte la série originale ? Côté acteurs, Hollywood a bien sûr embelli le tableau et seul Barracuda est vraiment ressemblant (c’est un peu la cerise sur le gateau). Les plans géniaux d’Hannibal sont bien mis en avant, tout comme la débrouillardise de Futé. Looping est toujours aussi fou (bien que dans la série il le soit encore plus !) et Barracuda flippé des voyages en avion.


Pourtant, la ressemblance n’est pas poussée assez loin, et (toujours selon l’avis de ma mère n’est-ce pas) « on se demande pourquoi ils ont voulu sortir ce film sous le nom de l’Agence tous risques, c’est un film d’action comme les autres. »


A vous de voir si vous retrouvez l’ambiance de la série dans ce remake Hollywoodien.

mardi 15 juin 2010

[Revue Ciné] Les Mains en l'air: passez votre chemin!


La bande annonce bien ficelée nous promettait un film poignant et intéressant. Une fois le film vu en entier, le résultat est tout autre. Fuyez !


Romain Goupil, le réalisateur, a mis la main sur un sujet en or : l’expulsion des sans-papiers. C’est d’actualité, c’est polémique, ça choque et ça fait verser quelques larmes. La recette d’un succès au cinéma, normalement.


Mais dans « Les Mains en l’air » tout est trop plat, trop préparé ou récité. Les dialogues sonnent souvent faux, et même si Romain Goupil se vante d’avoir pu capturer de « vrais moments » lorsque les enfants jouent ensemble, il y a une majorité de scènes trop artificielles. Le comble, c’est le jeu d’acteur du réalisateur. Jouer dans son propre film est toujours risqué, mais si en plus on joue mal, c’est du suicide.


Le casting n’est donc pas vraiment réussi. Soit. On peut toujours essayer de passer outre, mais c’est peine perdue. Le film traine en longueur et même si l’histoire est simple, on a parfois du mal à suivre la logique des enfants.


C’est donc en riant (jaune) que l’on sort de la séance, en espérant que personne n’ira voir cette horreur, histoire de pouvoir se la raconter : « Oui, le dernier Romain Goupil… L’expulsion des sans-papiers, un sujet poignant ! » Le seul point positif ? Les dialogues en tchétchène (évidemment non sous-titrés, c’est tellement plus drôle) qui nous font voyager. Vous apprendrez même quelques mots !


lundi 14 juin 2010

Microsoft présente Kinect, la console de jeux vidéos sans manette

Les fans de jeux vidéos le savent bien (et les autres vont maintenant l'apprendre): en ce moment à Los Angeles se tient l'E3, le salon américain des jeux vidéos. C'est à ce moment que toutes les grandes nouveautés et les innovations sont présentées.

Pour l'instant, la grande révélation de ce salon, c'est la Kinect. Microsoft n'a pas fait les choses à moitié et a décidé de présenter son nouveau joujou pour la pré-ouverture. Jolie façon de créer le buzz avant tout le monde.
Mais Kinect, c'est quoi? Tout simplement une console de jeux où on se sert de son corps comme manette. Attention, à ne pas confondre avec la Wii où malgré l'importance des mouvements du corps, rien n'est possible sans la Wiimote, sorte de télécommande blanche.! La Kinect n'a besoin d'aucune manette. C'est une caméra (que vous branchez sur votre XBox 360) qui repère votre corps et vos mouvements pour les reproduire à l'écran.

Vous trouviez les jeux vidéos trop compliqués? Là vous n'aurez plus d'excuse. Les jeux proposés sont pour l'instant assez basiques, à l'image des jeux Wii Sports: football (plutôt statique on s'en doute, à moins d'avoir un salon grand comme un terrain de foot), une course de voitures, de rafting, fitness...


Certains jeux m'ont quand même interpellé:

- "Kinectimals", une sorte de tamagochi où l'on peut caresser un bébé tigre et le faire se rouler par terre (pour cela vous devrez également vous roulez par terre... classe non?)

- "Dance Central", un jeu de street dance dans lequel la caméra capte tous vos mouvements, du coude au genou en passant par la tête. En plus, pas besoin de tapis de danse!

Alors, Kinect, ça vous tente? Si ce n'est qu'une question de prix, sachez qu'il sera connu dans la journée... Des rumeurs parlent de 150$.

vendredi 11 juin 2010

"Jabulani": le nouveau ballon imprévisible de la Coupe du Monde 2010


Ca y est, la Coupe du Monde 2010 a démarré. Les paris en ligne fleurissent, les supporters des Bleus font chauffer leurs télés, et les autres...regardent ça de loin.




Alors que tout le monde a les yeux rivés sur les joueurs, et si on s'intéressait un peu au ballon? Parce que finalement, c'est bien après lui qu'ils courent tous.

Le ballon de la Coupe du Monde 2010 s'appelle "Jabulani" (Jabu pour les intimes), ce qui signifie "célébration" en zoulou... Il a fallu 4 ans à Adidas pour le mettre au point: moulé (et non cousu), le ballon est parfaitement rond, et pour certains on dirait presque un ballon de plage.

Tous les joueurs ont déjà donné leur avis sur Jabulani. L'Anglais David James l'a qualifié d'horrible, l'Italien Buffon le trouve "imprévisible" et l'Espagnol Iker Casillas l'a achevé en le qualifiant de "pourri". Les joueurs ne le portent décidément pas dans leur coeur.

Avec ce ballon surnaturel, la FIFA espérait peut-être privilégier les attaquants et handicaper les gardiens de but: une façon de multiplier les buts et d'avoir un beau Mondial.